Katharine McGee Éditions Michel Lafond
Sorti en: février 2017 411 pages
Quatrième de couverture:
Bienvenue à Manhattan, en 2118.
New York est à la pointe de l’innovation et du rêve. La ville est désormais une tour de mille étages où les plus aisés vivent à son sommet. Tout semble parfait, lisse et idéal.
Jusqu’au jour où une jeune femme tombe du millième étage…
Meurtre ou accident? Les suspects sont nombreux. La belle et riche Eris, qui découvre un secret familial terrible? Rylin, qui travaille pour un garçon des étages supérieurs? Watt, qui espionne tout le monde grâce à un IA qu’il a créée? Leda, qui cache une addiction? ou Avery, la plus parfaite de tous, qui habite le penthouse du millième étage? Entre soirées débridées, glamour et petits secrets entre amis, la Tour aux mille étages va révéler ses mystères.
Mon avis:
J’attendais plus de ce roman: plus de suspense, plus d’action, plus d’addiction de ma part. Je ne cacherai pas que ça m’a pris du temps à le lire car je me laissais déranger souvent et facilement. Je ne sais pas si c’est le fait de jongler à travers les histoires de cinq personnages (oui, oui cinq!) mais je n’arrivais pas à rester concentrée longtemps. J’ai bien failli le lâcher en cours de route.
Comme l’histoire se passe dans les années futures, la technologie a fait un bond fulgurant! Je n’arrive même pas à imaginer si notre civilisation se rendra là et si oui, ouf! On parle d’une Tour où absolument tout se déroule: ça fait peur! Exit l’air frais de l’extérieur, les rayons du soleil qui nous réchauffent la peau. En fait, la lumière au milieu de la tour est feinte pour faire croire aux résidents qu’ils voient l’extérieur. Désolant non? Les personnages utilisent aussi des nanodollars (quoi?), de lentilles qui permettent de recevoir et d’envoyer des textos (là j’en ai manqué un bout je dois avouer.. ma tête n’est pas capable de concevoir ça!) , des hovers (des genres d’autos flottant dans les airs, mais complètement robotisés), des robots permettant d’évaluer notre condition physique (comprendre ici faire la job de médecin), et j’en passe! Serons-nous vraiment à ce stade un jour?
Je ne me considère pas comme une inculte en matière de technologie, mais ça, ça dépassait mon champ de compétence. C’est peut-être une autre raison qui a fait en sorte que je n’ai pas accroché autant à l’histoire.
Je ne peux pas dire qu’il y avait des longueurs. On comprend que c’est une série d’événements séparés mais étroitement reliés les uns aux autres qui mènent à l’intrigue. On le sait à la toute fin et on ne pouvait pas vraiment s’attendre à cette finale! D’habitude, j’arrive à voir l’action qui s’en vient, mais pas cette fois-ci. C’est plaisant de ne pas pouvoir deviner ce qui s’est passé.
Est-ce que je lirai le second tome? Peut-être. Il est rare que je laisse une série de côté après seulement un volume.